Thierry Alonso Gravleur

27 novembre 2013 > 12 janvier 2014

Thierry Alonso Gravleur (né en 1966) abandonne une scolarité classique à l’âge de 17 ans pour devenir l’assistant de son père, le peintre d’origine espagnole Angel Alonso (1923-1994). Cet apprentissage auprès d’un père, proche ami de Pierre Tal-Coat et de Nicolas de Staël, aurait pu l’orienter vers un langage formel abstrait. Au contraire.

Depuis les années 1990, Thierry Alonso Gravleur consacre son art à l’exploration de la figure humaine. Loin de la simple représentation descriptive. La palette réduite aux couleurs essentielles (noir, blanc, bistre récemment vert émeraude), le trait vigoureux, il capte et rend la vie frémissante, saisit le secret insondable du visage.

De profil ou de face, les multiples variations de la tête humaine – construite par strates – démontrent que le thème ne peut être épuisé. Aucune narration. Excepté un travail constant sur le regard devenu expression singulière qui nous convoque à un face à face silencieux mais fébrile.

Seuls, les dessins hâtivement griffés à l’encre – de vraies gravures qui rappellent sa formation auprès du peintre et graveur chilien Enrique Zañartu – livrent un humour noir caricaturant un monde en désolation.

Sur toile, sur papier ou en terre, des visages, une soixantaine, révèlent un portraitiste attentif de la condition humaine. Avec un réalisme et un style qui font écho aux portraits « humanistes » de Vélasquez et de Goya. Une manière pour Thierry Alonso Gravleur de s’inscrire pleinement dans un héritage artistique qu’il renouvelle.

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Thierry Alonso Gravleur, "Sans titre", années 2000

L’art cinétique vénézuélien, jeux de mouvement

12 février > 30 mars 2014

Avec Jesús Rafael Soto, Francisco Salazar, Cesar Andrade, Manuel Mérida, et René Ugarte

Dans le contexte d’ébullition intellectuelle et artistique intense des années 1950, une nouvelle génération cosmopolite d’artistes abstraits met l’abstraction géométrique au service de l’art cinétique. Refusant le tableau immobile et figé, ils font l’éloge du mouvement et de l’instabilité des formes comme médium à part entière de la création, jouent sur l’ambivalence de la perception pour une interprétation originale de la réalité, toute grouillante de forces vives (Soto).

L’intention n’est pas une nouveauté absolue. Elle se réclame des expériences antérieures : celles des futuristes, des constructivistes, de Marcel Duchamp.

En dialogue avec la science, la technologie, l’art cinétique est expérimental englobant une grande variété de techniques, de styles qui se chevauchent pour une mutation de l’œuvre d’art devenue perceptuelle et interactive. Désormais, l’œuvre est une proposition ouverte, l’artiste un chercheur, le spectateur un acteur et co-créateur de l’œuvre (F.Popper).

À la recherche d’un art vraiment abstrait et universel, Jesús Rafael Soto (1923-2005), d’origine vénézuélienne, est venu à Paris en 1950 pour devenir l’un des pionniers de l’art cinétique. Il a travaillé sur la dématérialisation de l’œuvre, les seuils de perception, le trouble sensoriel, autant de problématiques toujours au centre du travail de ses compatriotes Francisco Salazar (né en 1937), Cesar Andrade (1939), Manuel Mérida (1939) et René Ugarte (1951).

Une trentaine de réalisations abstraites, composées de formes géométriques simples, nous convie à expérimenter la vitalité de la création cinétique vénézuélienne moderne et contemporaine. Elle confirme la déclaration de Soto : Les créateurs de l’art cinétique ne sont pas réunis pour fonder un « isme » et chacun d’entre nous a un style très différent.

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Soto, "Circulo virtual blanco con gris", 1977 © Adagp, Paris 2014

Jansem, d’après nature

9 avril > 1er juin 2014

En août dernier, disparaissait à l’âge de 93 ans un des principaux artistes français reconnus sur le plan international : Jansem. La Ville d’Antony est heureuse de rendre hommage à cette figure majeure de la scène artistique.

Tout au long d’une carrière de plus de soixante-dix ans, Jansem a créé une œuvre foisonnante aux couleurs lumineuses et subtiles. Parmi les nombreux thèmes développés par l’artiste, la Maison des Arts d’Antony a fait le choix de présenter ici les paysages de Jansem qui retracent ses voyages et ses nombreux séjours en Italie dont il a su saisir l’intemporalité.

La quarantaine de dessins et de peintures réalisée d’après nature permettra à tous ceux qui l’aiment déjà comme à tous ceux qui ne le connaissent pas encore de découvrir avec bonheur ce très grand artiste.

Jansem, "Collines de Toscane", 1981 © ADAGP, Paris 2014

Michel-Henry

11 juin > 20 juillet 2014

La Maison des Arts présente une rétrospective de 65 ans de peinture consacrée à l’œuvre de Michel-Henry.

Personnalité spontanée et joyeuse, l’artiste surnommé « le peintre du Bonheur » occupe une place unique dans l’art actuel. Célébrant les charmes d’une nature aux couleurs éclatantes, il tourne le dos à la tristesse et à la mort pour nous transmettre une vision sereine de la vie et chanter la magnificence fugitive de la création. Il acquiert très tôt une célébrité internationale, puis l’intérêt de collectionneurs prestigieux.

Michel-Henry manifeste dès son plus jeune âge son goût pour la peinture, encouragé par sa mère Lily et son grand-père, peintre amateur. A l’âge de 18 ans, il présente une première toile « L’Hiver à travers la baie » au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts au Palais de Tokyo à Paris. Puis il entre à l’école des Beaux-arts de Paris et fréquente l’atelier du peintre figuratif Eugène Narbonne, ami d’Othon Friesz ; le même atelier où Bernard Buffet fut élève peu de temps avant Michel-Henry. On lui apprend la construction rigoureuse, les lignes de forces sombres, le jeu des couleurs et des transparences qui caractérisent l’œuvre de Michel-Henry.

C’est un premier prix à la Maison Descartes d’Amsterdam en 1956, suivi d’un prix à la Casa Velasquez de Madrid, qui lui donnera le goût des voyages, à la découverte de nouveaux paysages qu’il retranscrit sur la toile.

Il y puise des thèmes d’inspiration, réalise des croquis, prend des notes et recrée la nature d’après sa vision ressentie et interprétée. « Peindre c’est ressentir » disait Constable, le maître anglais du Paysage. L’artiste est toujours là dans le choix de la composition, les couleurs, le cadrage, l’organisation des éléments. C’est ainsi que les bouquets colorés de Michel-Henry posés telle une offrande au premier plan au bord d’une fenêtre, sont une invitation à entrer vers le fond du tableau représentant une vue de Paris, de Venise ou de Rome, vers une profondeur mystérieuse.

En même temps que les paysages, Michel-Henry peint la nature morte ayant pour sujet des bouteilles, des carafes de cristal, des fruits. Ses peintures sollicitent le désir de voir au-delà de la représentation de l’objet et des transparences. Mais loin de renvoyer à la fugacité de l’existence, l’artiste immortalise chaque fruit, chaque fleur sur ses toiles comme un hymne à la vie et à la joie.

L’exposition rassemble près de 70 œuvres dont 57 peintures et une sélection de dessins, livre illustré et objets en porcelaine, provenant de la collection personnelle de l’artiste et de collections privées.

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Michel-Henry, "Lumière de parle sur Venise", 2005 © ADAGP, Paris 2014

Lap, le ciment-roi de l’art déco

17 septembre > 2 novembre 2014

La présentation d’une quarantaine d’œuvres en Lap (1923-1937) – panneaux décoratifs à plat ou bas-reliefs – ainsi que de documents d’archives et de photographies évoquant l’histoire de la manufacture d’art dirigée par la famille Séailles, permet de découvrir l’aventure technique et artistique de cet étonnant dérivé du ciment.

Le Lap est une invention de l’ingénieur Jean Charles Séailles (1883-1967) et de son épouse, la cantatrice et peintre Speranza Calo-Séailles (1885-1949), tous deux issus de familles d’artistes.

C’est en faisant tomber par inadvertance du ciment dans le verre où elle rince ses pinceaux que Speranza Calo-Séailles remarque sa cristallisation avec les couleurs. Le couple comprend l’importance de cette découverte qui va embellir le ciment en le revêtant d’« émaux » aux teintes variées et éclatantes et permettre la décoration de ce matériau emblématique de la période Art déco.

Après quelques expérimentations, les époux Séailles créent à Paris en 1924 la société du Lap.

Le Lap est présenté à l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925. Le décorateur Ruhlmann est l’un des premiers à l’employer pour les revêtements muraux de la salle à manger d’un des pavillons de cette exposition.

Jean Charles Séailles lance la production industrielle de son produit sous forme de dalles et lambris destinés à l’architecture intérieure et extérieure. Il est ainsi utilisé pour la confection des devantures des magasins de vins Nicolas dessinés dès 1926 par l’architecte Patout, ou pour l’habillage des piliers du restaurant La Coupole à Paris. Des artistes et des architectes, convaincus de l’intérêt de l’emploi du Lap dans la décoration urbaine, l’emploient sur leurs chantiers : Leyritz utilise en 1926 des panneaux de Lap bleu dans la composition de la devanture du fleuriste Baumann.

Parallèlement au développement architectural, le couple Séailles s’intéresse au potentiel artistique de son invention. Vers 1924, Speranza Calo-Séailles crée un atelier artisanal sur la propriété d’Antony et incite de nombreux artistes à lui fournir des compositions, dont les plus célèbres sont : Dufy, Foujita, Gruber, Jourdain, Jouve, Leyritz, Magne, les frères Martel, Marty, Mingret. Traduisant l’esprit décoratif de chacun, elle reproduit les lignes des cartons fournis par les peintres, puis dispose les couleurs avec son talent et ses connaissances du matériau, joue avec les brillants et la lumière. Une fine couche de ciment spécial est ensuite délicatement coulée sur le travail réalisé. Les productions originales, d’une valeur picturale incomparable, apparaissent alors sous forme de panneaux et de bas-reliefs uniques.

Le Lap a connu un épanouissement certain mais de courte durée dans des emplois diversifiés ; le monde artistique en particulier a su bénéficier pleinement de ses possibilités. Mais les contrecoups de la Grande crise des années 1930 et la seconde guerre mondiale mirent un coup d’arrêt aux développements de ce matériau prometteur.

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D'après Jan et Joël Martel, "La Danse", 1927
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D'après José Mingret, "La Huppe", v. 1926

Le cirque : ici et ailleurs

3 décembre 2014 > 11 janvier 2015

Avec Christophe Raynaud de Lage

Depuis le XVIIIe siècle, le mot cirque désigne une forme de spectacle composé d’exercices d’adresse, de numéros équestres, de clowns et de dressage d’animaux, exécutés sur une piste circulaire, stable ou amovible. On trouvait autrefois des cirques permanents construits en dur et couverts semblables au Cirque d’Hiver à Paris, ouvert en 1852 ou le cirque Krone de Munich.

Les chapiteaux voient le jour aux alentours de 1830 pour atteindre leur apogée avec le cirque Barnum and Bailey aux États-Unis. Sous son chapiteau géant, trois pistes sur lesquelles on exécute simultanément trois spectacles différents, avec ses cavalcades de centaines d’animaux. Comme c’est la tradition aux États-Unis, une des attractions les plus populaires des cirques itinérants est le défilé dans la rue des artistes costumés montés sur des chevaux ou sur des chars, des fanfares et un troupeau d’éléphants.

Depuis, le cirque n’a eu de cesse de se diversifier et, dans un vent de liberté, s’est ouvert aux autres arts.

Photographe et passionné de cirque, Christophe Raynaud de Lage témoigne en images de la créativité de ce nouveau cirque. Par sa plongée dans les coulisses du monde circassien, l’intimité partagée avec les troupes qu’il a suivies en spectacle, le photographe nous livre ici une vision sensible et variée de cet univers méconnu.

A l’intérieur du spectacle, le photographe se fait oublier pour fixer patiemment l’image. A l’extérieur, le chasseur d’images capture d’autres instants de cirque : la vie quotidienne, le campement, les trains…

L’exposition rassemble une soixantaine de photos saisies Ici & ailleurs, des objets et des affiches anciennes qui nous font revivre la magie d’un monde sensible et plein de contrastes.

Christophe Raynaud de Lage, "Cirque Trottola et Petit théâtre Baraque, Matamore, Espace-cirque d’Antony", 2014 © Christophe Raynaud de Lage
Christophe Raynaud de Lage, "Compagnie 111 Aurélien Bory, Géométrie de caoutchouc, Espace-cirque d’Antony", 2011 © Christophe Raynaud de Lage

Expressions peintes : le théâtre de la vie

11 février > 29 mars 2015

Avec Jörg Hermle et Elisabeth Walcker

La présentation d’une soixantaine d’œuvres permet de découvrir l’univers expressionniste de deux peintres qui s’interrogent sur le Grand Théâtre de la vie.

Depuis les années 80, Jörg Hermle et Elisabeth Walcker posent un regard sans complaisance mais avec une certaine tendresse sur la société. Héritiers de Georges Grosz, Otto Dix ou James Ensor, ils pratiquent une peinture expressionniste qui en observe tous les travers.

Jörg Hermle compose ses toiles comme un scénographe. Dans un décor banal du quotidien il dispose ses personnages aux expressions grotesques, tels des bouffons de la comédie humaine. Le quotidien se mêle au fantastique, l’imaginaire à l’insolite avec une liberté de ton et une touche d’humour. Né à Berlin, sa peinture est étroitement liée à sa culture d’origine et porte la marque de la ‘Nouvelle objectivité’ allemande et de Max Beckmann au réalisme puissant.

Profondément attachée à la figure humaine, Elisabeth Walcker dépeint une histoire singulière, empreinte d’onirisme. Ses personnages sont parfois des silhouettes en mouvement inspirées de la peinture mystérieuse de Zoran Music, aux formes estompées, ou des figures caricaturées qui nous racontent l’épopée de la vie. La Ville est un thème récurrent, comme les Arbres évoquant la grande famille humaine ou l’Imaginaire en référence à Lewis Caroll.

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Jörg Hermle, "L'enfant roi", 2009 © Adagp, Paris 2015
Elisabeth Walker, "Le nez rouge", 2011 © Adagp, Paris 2015

Sculpture animalière, quand la matière prend forme

8 avril > 31 mai

Avec Hélène Arfi, Jürgen Lingl-Rebetez, Peter Meyers, SO

L’art animalier s’attache à représenter l’animal dans un souci de sensibiliser le public au devenir de l’espèce animale. Dans cet esprit, les quatre sculpteurs invités façonnent la matière, qu’elle soit de bronze, de bois, de métal ou de pierre et donnent vie à un bestiaire étonnant d’oiseaux, de poissons, d’animaux familiers ou sauvages. Hélène Arfi aborde l’animal avec empathie et passion. Ses sujets privilégiés sont les oiseaux et la faune sauvage qu’elle observe longuement. Réalisées en bronze, ses sculptures traduisent le mouvement et la beauté d’instants saisis. Jürgen Lingl-Rebetez a suivi une formation traditionnelle de sculpteur sur bois. Avec la tronçonneuse il taille, les ciseaux à bois servant à créer des contrastes et les touches de couleur habillant délicatement la sculpture. Il crée un monde animal vivant et émouvant. Peter Meyers trouve dans la nature une véritable source d’inspiration. Il est fasciné par le travail des métaux  et en particulier l’acier Corten qu’il plie, tord et coupe pour le transformer en animaux ludiques et chargés d’émotion. SO observe le monde animal qui l’entoure pour lui donner vie. Le dessin est un préalable indispensable à l’architecture de ses sculptures. Elle choisit les matériaux pour leur texture et leurs couleurs et sculpte la pierre avec force et élégance.

L’exposition « Sculpture animalière, quand la matière prend forme » propose de découvrir une merveilleuse ménagerie à travers une soixantaine de sculptures qui témoignent de la beauté et du respect de l’animal.

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Jürgen Lingl-Rebetez, "Buste de cheval" © Adagp, Paris 2015
Ours
SO, "L'ours" © Adagp, Paris 2015
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Hélène Arfi, "Deux chouettes" © M. Ferrier © Adagp, Paris 2015
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Peter Meyes, "Le sanglier" © Adagp, Paris 2015

Artistes à découvrir 2015

10 juin > 26 juillet 2015

Avec Rast-Klan Toros, Chaké Achdjian, Astrid Sarkissian, Syrane Yerganian

Pour la cinquième édition de la manifestation artistes à découvrir, la Maison des Arts ne déroge pas à sa vocation de partir à la découverte de talents artistiques. Cette année, l’exposition s’inscrit dans le cadre des événements culturels organisés par la Ville d’Antony et le Club Franco-Arménien d’Antony pour commémorer le centenaire du génocide arménien. A cette occasion, le sculpteur Rast-Klan Toros qui a réalisé l’Aigle d’Arménie, œuvre inaugurée au Parc de Sceaux, nous fait l’honneur de s’arrêter une nouvelle fois à Antony le temps d’une exposition à la Maison des Arts. A ses côtés, trois artistes arméniens sont à découvrir dans une diversité d’expressions : Chaké Achdjian recherche l’harmonie des couleurs dans une peinture figurative et abstraite, Astrid Sarkissian fait revivre avec modernité la tradition familiale pour la soie et Syrane Yerganian explore le corps humain avec ses bronzes aux courbes esthétiques.

L’exposition permet de découvrir l’extrême richesse et la vitalité de l’héritage culturel arménien à travers une soixantaine d’œuvres.

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Rast-Klan Toros, "L’Aigle d’Arménie", 2015

Carte blanche 2015

16 septembre > 25 octobre 2015

Avec Jean-Pierre Condat, Dany Denis, Jacqueline Henriot-Buchi, Françoise Michel

Membres depuis de nombreuses années du Cercle culturel et artistique d’Antony, Françoise MICHEL, Dany DENIS, Jean-Pierre CONDAT et Jacqueline Henriot-Buchi sont les artistes invités pour cette première édition « Carte blanche ».

La peinture est une passion mais aussi un partage avec le public et entre artistes.

Artiste peintre utilisant l’huile et le couteau, Françoise Michel est sensible à l’harmonie des couleurs, aux paysages et aux natures mortes. Entre figuration et évocation, son univers fait rêver et voyager… sa peinture est reposante. Ce qui est important pour elle, c’est le partage amical de cette passion avec chacun.

Peintre pastelliste, Dany Denis affectionne le pastel sec médium pour sa luminosité, ses couleurs. Les styles, tel que le trompe l’œil ou l’abstrait, lui donnent une approche différente. Ses natures mortes redonnent vie à des objets anciens usés, patinés par le temps qu’il aime mettre en scène pour raconter une histoire. Il aime capturer la lumière, l’atmosphère d’un paysage d’après nature. Quant à l’abstrait, il fait appel à son imagination et compose avec les formes et les couleurs.

Après de nombreuses années de pratique de l’aquarelle, Jean-Pierre Condat a trouvé dans la peinture à l’acrylique les tons et la dynamique qui convenaient à son tempérament. Les lieux d’échange, tels qu’un café ou un marché, lui permettent de traduire des instants de vie et des ambiances dans une atmosphère très conviviale. Ses tendances favorites sont la figuration et l’expressionnisme.

Depuis plus de trente ans, Jacqueline Henriot-Buchi s’est tournée vers l’abstraction non-figurative, pour exprimer des réflexions, des sentiments ou un souvenir précis. Grâce à la couleur et une construction solide, elle peint les émotions que la Nature, la Musique, la Poésie, la Littérature, les Événements personnels joyeux ou tragiques font naître. L’art est, pour elle, un espace vivant.

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Dany Denis, "Capitaine Serge", 2001
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Françoise Michel, "Voilier bleu", 2013
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Jean-Pierre Condat, "Marché malgache", 2013
3. P et S. f- La plaine en Juillet (La Beauce)
Jaqueline Henriot, "La plaine en juillet (la Beauce) "