L’imaginaire : Une porte entre deux mondes

19 avril > 3 juin 2017

Avec Hugues Gillet, Jean-Pierre Monnot, Yves Thomas, Gérard Willemenot

Pour ces nouvelles « Grandes Tendances artistiques », la Maison des Arts a choisi de mettre en lumière un pan méconnu de l’art contemporain, hors des modes et hors du temps : l’art de l’imaginaire.

Les œuvres de quatre peintres sont présentées. Pour sa part, Hugues Gillet invente des scènes inspirées par la littérature, la mythologie ou encore les religions, dans lesquelles apparaissent des créatures hybrides à la fois repoussantes et attirantes, associant l’humain, l’animal et le végétal. Jean-Pierre Monnot nous entraîne, quant à lui, dans des villes fantastiques désertées par l’homme mais progressivement reconquises par la végétation et les animaux sauvages, mêlant dans un savant jeu de perspectives des références architecturales réinterprétées. À partir de ses longues séances d’observation de la mer, Yves Thomas imagine de son côté d’impressionnantes marines visionnaires oscillant entre un monde antédiluvien et postdiluvien, dans lesquelles la lumière occupe une place centrale. Gérard Willemenot, enfin, poursuit et actualise la tradition de la fable sociale hérité d’un Jérôme Bosch, traitant de manière humoristique les folies des hommes de son temps, au moyen d’une technique en voie de disparition, la peinture a tempera.

L’exposition « L’imaginaire, une porte entre deux mondes » invite les visiteurs à voyager au cœur de ces quatre univers dans lesquels s’entrecroisent réalité et imagination.

Ressource

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Gérard Willemenot, "Hommage à Jheronimus", 2017 © Adagp, Paris 2017

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux enfants des Stages collégiens du Château Sarran. 

Les participants ont réalisé des dessins et modelages sur le thème de l’imaginaire, à la manière des artistes de l’exposition. 

Artistes à découvrir 2017

21 juin > 23 juillet 2017

Avec Cécile Devezeaux de Lavergne, Sylviane Leblond, Carole Melmoux, Isabelle Terrisse

Pour la septième édition de la manifestation « Artistes à découvrir », la Maison des Arts propose quatre de ses coups de cœur de l’année. Le hasard a voulu que ce ne soit que des femmes, mais c’est bien là leur seul point commun. Chacune développe en effet un univers particulier, autant de mondes avec lesquels trouver des affinités.

Cécile Devezeaux de Lavergne, sculptrice antonienne, pratique la taille directe sur bois à la manière de l’écriture automatique, se laissant guider par la matière sous ses doigts, et déployant son intériorité dans des œuvres souvent abstraites, universellement appréciables.

S’adonnant à la peinture calligraphique chinoise depuis un séjour dans l’Empire du Milieu, Sylviane Leblond, également antonienne, renouvelle la tradition de cet art ancestral, mêlant les influences orientales à la culture occidentale dans des compositions vives et colorées.

La peinture de Carole Melmoux a été primée au Salon du Cercle culturel et artistique d’Antony en 2011. Dans des œuvres poétiques et intenses, se mêlent les passions de l’artiste – la peinture, la danse, la littérature et la musique – avec une palette riche et harmonieuse.

Enfin, Isabelle Terrisse, primée au Salon du Cercle culturel et artistique d’Antony en 2014, imagine des créations hétéroclites à partir de toutes sortes de matériaux donnés ou chinés, qui décryptent notre société en jouant sur l’opposition de contraires, véritables oxymores imagés.

Carole Melmoux, "Échappée belle", 2016

Voyage aux quatre coins de la terre. Toto Moko

13 septembre > 15 octobre 2017

Avec l’Association Toto Moko

Pour sa troisième édition de Carte blanche, la Maison des Arts d’Antony propose à Toto Moko, de disposer librement de ses cimaises.

L’association Toto Moko, originaire d’Antony et de Paris, est un collectif artistique qui regroupe des élèves diplômés de l’école d’arts graphiques Jean Trubert. Les membres sont spécialisés dans la réalisation de commandes de BD et d’illustrations institutionnelles. Le collectif organise aussi régulièrement des expositions et des ateliers autour du dessin.

Voyage aux quatre coins de la Terre est le thème choisi par Toto Moko, évoquant les romans d’aventure de Jules Verne et ouvrant les portes vers de multiples horizons. Le voyage peut se dérouler dans des contrées lointaines ou sur les côtes françaises.

Une vingtaine de membres de Toto Moko participe à l’exposition, chacun apportant sa vision. En tant qu’illustrateurs, leur rôle est de raconter des histoires et ainsi d’inviter le public à voyager, à la fois dans l’espace d’exposition et dans leur univers imaginaire.

A travers différents styles, différentes techniques, les artistes proposent une représentation très personnelle et singulière de leur voyage, soit de manière réaliste, comme un documentaire évoquant le carnet de voyage, soit dans une vision fantasmée, quelque peu surréaliste, laissant libre cours à l’interprétation du public. Les œuvres exposées s’adressent à tous les publics, jeunes et adultes.

Puisse cette exposition leur permettre de dialoguer, d’échanger, de se réunir, voire de voyager !

Aude Villerouge (artiste de Toto Moko et co-organisatrice de l’exposition)

Elisabeth de Pourquery, "Banc de poissons", 2017
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Anastasie Warnet, "Pura Lempuyang Door", 2017

L’ivresse du mouvement. La photographie de sport

2 novembre 2017 > 7 janvier 2018

Avec la Galerie Jean-Denis Walter, Romain et Thomas de la Bouvrie

L’histoire de la photographie et celle du sport sont intimement liées. La photographie naît en effet dans la seconde moitié du XIXe siècle, au moment même où le sport s’enracine dans la société. L’un des enjeux de la photographie, la captation du mouvement, est au cœur de la photographie sportive. La professionnalisation du sport et l’essor des compétitions internationales au XXe siècle favorisent également le développement de la photographie sportive. Désormais, la photographie de sport ne se veut plus seulement documentaire mais aussi artistique. Outre la présentation d’un domaine photographique encore peu présenté dans les expositions d’art, c’est à ces artistes que l’exposition souhaite aussi rendre hommage en donnant à voir une version à la fois personnelle, rare et esthétique du monde très particulier du sport.

L’exposition présente plus d’une soixantaine de tirages de la Galerie Jean-Denis Walter, autour de neuf sports emblématiques que sont le football, le rugby, le tennis, la boxe, l’athlétisme, l’escrime, la danse, la course automobile et le cyclisme. Passionné de sport, Jean-Denis Walter, ancien rédacteur en chef de L’Équipe magazine, ouvre sa galerie en 2013 à Paris et montre les œuvres de photographes professionnels, spécialistes de la photographie sportive (Neil Leifer, Gerry Cranham ou Mark Leech), mais aussi des photographes plus généralistes (Gérard Rancinan, Gérard Uféras ou Pauce). Des photographies en noir et blanc ou en couleurs, prises sur le vif ou composées, sur des thématiques variées : les actions sportives décisives et les entraînements, les scènes de vestiaires, le public, les lieux de la pratique sportive mais aussi les portraits de sportifs célèbres.

Pour compléter l’exposition, Romain et Thomas de la Bouvrie présentent une vingtaine de tirages issus de leur voyage autour du monde à la recherche des mille et une façons dont se pratique le foot aujourd’hui, ayant donné lieu à un livre intitulé Terre de Foot. Des adolescents sur les plages du Sénégal aux supporters dans les tribunes du stade de Buenos Aires, en passant par les académies de football, les deux auteurs invitent le spectateur à découvrir le foot autrement.

Ressources

Pauce, "I love Athènes", 2004 © Pauce, Galerie Jean-Denis Walter

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux membres du club de Handball d’Antony

Les participants ont réalisé des photographies sportives sur le thème du mouvement, à la manière des artistes de l’exposition. 

Portrait de l’oiseau qui n’existe pas

14 février > 31 mars 2018

Avec la Galerie Claude Lemand, le Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, la Bibliothèque municipale de Versailles, le Musée Zadkine

Sur un poème de Claude Aveline

En 1950, l’artiste Claude Aveline dessine sur une feuille volante un oiseau, puis écrit un poème épousant la forme de sa créature : le Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas est né. Retrouvant ce dessin six ans plus tard, il lance alors, comme il se plaît à le nommer, le « jeu de l’oiseau » : communiquant le poème à des artistes de divers horizons, qu’il connaît ou non, il demande à ces derniers de créer leur propre oiseau-qui-n’existe-pas, leur imposant simplement un format. Constituant une première volière entre 1956 et 1963, puis une seconde entre 1978 et 1982, la collection d’oiseaux de Claude Aveline compte 194 spécimens rares, qui ont fait l’objet de deux exposition au Musée national d’art moderne et sont aujourd’hui conservés au Centre Pompidou et à la Bibliothèque municipale de Versailles.

Au début des années 1990, le galeriste et bibliophile Claude Lemand, marié à France Grésy-Aveline, la petite-fille de Claude Aveline, relance le « jeu de l’oiseau » et forme ainsi une « troisième volière », qui continue d’accueillir de nouveaux spécimens au gré des rencontres avec de nouveaux artistes séduits par le poème. Mais, à la différence de Claude Aveline, Claude Lemand n’a pas « cherché à avoir une œuvre unique de 100 ou 200 artistes, mais une multitude d’œuvres d’une vingtaine d’artistes, même si certains n’en feront qu’une ou deux seulement. [Il] ne leur a imposé ni format ni support, mais au contraire les a incités, si le poème les inspirait, à créer plusieurs Portraits de l’Oiseau-qui-n’existe-pas avec les formats, médias et supports de leur choix ».

L’exposition de la Maison des Arts présente ainsi une partie de la collection de Claude et France Lemand, en partenariat avec le musée de l’Hospice Saint-Roch, dépositaire des œuvres, et de la Bibliothèque municipale de Versailles, à laquelle Claude Aveline avait fait don d’archives personnelles.

Ressources

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Mario Murua, "Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas", 2005 © Alberto Ricci © Adagp, Paris 2018

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux élèves de CM1 de Mme Guyot-Sionnest de l’école élémentaire Paul-Bert et aux élèves de 4e espagnol de Mme Ducasse du collège Descartes.

Les participants ont réalisé des textes, mobiles et peintures reprenant les thèmes et techniques de l’exposition, nous offrant leur propre Portrait-de-l’Oiseau-Qui-N’Existait-Pas

Au fil de l’art

13 avril > 3 juin 2018

Avec Lili Bel, Evelyne Alice Bridier, Anne-Valérie Dupond, Marjolaine Salvador-Morel et Françoise Tellier-Loumagne

Quel regard aujourd’hui pouvons-nous porter sur le textile comme matériau dans la production des arts plastiques ? Il nous suffit juste de survoler l’histoire de notre civilisation pour comprendre que la créativité textile, même si elle n’est pas forcément artistique, va de pair avec notre évolution. Le textile est l’un des acteurs incontournables qui résiste au Temps.

Depuis un certain nombre d’années, le textile regroupe un ensemble de matières issues du végétal comme le lin et de l’animal avec, entre autres, la laine de mouton dont la plus ancienne se trouve être le feutre, la seule matière naturelle non tissée. Au XXe siècle avec les recherches sur les matériaux de synthèse, le tissu moderne devient ″textile innovant″ et sert divers secteurs industriels.

Le textile est présent dans l’expression et l’artistique et s’il perdure, hors des phénomènes de mode, ce n’est que grâce à sa diversité créative et à son non conformisme. Si le geste est incontournable, il ne peut être dissocié de la matière utilisée, de la forme établie et de la pensée élaborée.

La Maison des Arts d’Antony présente une réflexion artistique autour de cinq artistes que sont Lili Bel, Evelyne Alice Bridier, Anne-Valérie Dupond, Marjolaine Salvador-Morel et Françoise Tellier-Loumagne, aux propositions singulières et différentes. Cinq artistes de la matière textile qui, par leurs choix, devient sculpture, dessin, tableau et installation, élaborés dans diverses techniques et interprétations originales avec des gestes issus de la dentelle, de la couture, de la maille ou d’ingénieux bricolages. Si le fil est l’acteur fédérateur de leurs réflexions, c’est parce qu’il est par nature proche de nous et qu’il est source constante d’inspiration et d’innovation.

Yves Sabourin*

*Direction générale de la création artistique au Ministère de la Culture  et Commissaire et directeur artistique indépendant

Ressources

Françoise Tellier Loumagne, "Coquelicots" (détail), 2016

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux élèves de CM1 de Mme Guyot-Sionnest de l’école élémentaire Paul-Bert.

Les participants ont réalisé une installation collective reprenant les techniques et thématiques des artistes de l’exposition. 

Cadres de vies

13 juin > 22 juillet 2018

Avec le club photo d’Antony

À l’invitation de la Maison des Arts, le club photo d’Antony (CCPSA), s’expose sur le thème du “Cadre de vie”.

Cette exposition rassemble plus de 200 photos réunies en une quarantaine de variations (sur le thème du cadre de vie), réalisées par une trentaine de photographes membres du club photo d’Antony.

Chacun propose ses images, réalisées en fonction de son ressenti, exprimant ainsi une vision très personnelle ; aucune monotonie, aucune lassitude pour le visiteur. Cela nous incite donc à parler non pas du Cadre de Vie mais de “Cadres de Vies”.

À une approche urbanistique ou architecturale répond une approche plus intimiste, intérieure, imaginaire voire onirique. À une vision optimiste, joyeuse répond une vision nostalgique, inquiète ou pessimiste. À un environnement oppressant répond un environnement bucolique. Les variations sont nombreuses, jamais ennuyeuses.

À l’occasion de ses soixante années d’existence, le club est allé rechercher dans ses archives des photos des deux premières éditions de la Foire aux Fromages et aux Vins, représentation festive du cadre de vie à Antony en 1987 et 1988. Présentées sous la forme d’un diaporama, ces photos sont un hommage appuyé à ses anciens membres.

La quasi-totalité des photos a été imprimée dans les locaux du club, témoignant ainsi de la qualité des tirages réalisés au sein du club. Si les photos exposées sont majoritairement numériques, sont également présentées des photos et des tirages argentiques, ainsi que des tirages réalisés selon des procédés anciens (cyanotype et van Dyke).

L’exposition offre la possibilité au visiteur de découvrir ces “Cadres de Vies” du plus convenu au plus inattendu et, peut-être, d’y retrouver une part de son quotidien, de son cadre de vie, de ses rêves.

Projet CADRE DE VIE
Edith Jourdan, "La Ville Piège", 2018

Matières à faire de l’esprit

12 septembre > 28 octobre 2018

Avec le collectif Présences Magiques : Joanna Schecroun, Rémi Hostekind et Luc Arrignon

Pour cette huitième édition de la manifestation Artistes à découvrir inaugurant sa saison 2018-2019, la Maison des Arts vous propose de partir sur les chemins d’une initiation tant artistique que magique, guidée par le collectif Présences Magiques.

Au cœur de la démarche du collectif Présences Magiques se trouve la fascination pour la culture africaine Vodoun du Bénin, ancêtre méconnu du Vaudou des Caraïbes et des Amériques. Luc Arrignon, peintre-calligraphe, Rémi Hostekind, photographe et Joanna Schecroun, sculpteure, explorent et s’inspirent des rituels Vodoun afin de tracer de nouvelles voies d’émotion artistique. Leur démarche n’est pas une addition des pratiques artistiques de chacun mais plutôt un travail commun à six mains, leurs œuvres se renforçant les unes les autres.

ʺNous avons commencé notre belle histoire. Nous partons à trois sur des chemins très anciens.

Nous allons en contrée oubliée, dont nos ancêtres sont pourtant venus il y a tellement longtemps. Avant le temps de l’histoire.

C’est ainsi que tout a commencé :

Rémi, le premier, en voyageur infatigable, a initié un passage secret au Bénin, où il a assisté à un rite vodoun. Il en est revenu sonné, rapportant une multitude de miroirs magiques.

– Puis Joanna a été fascinée par les regards reçus au travers de ces fenêtres, au point de façonner l’argile à l’image de personnes de cet autre monde.

– Rémi et Joanna ont invité le troisième, Luc à oser fixer les miroirs et se risquer au face-à-face des regards. La magie l’a sidéré, le conduisant impérieusement à donner vie à de nouveaux Egun-gun.

Nous voici par monts et par vaux sur les sentiers de la magie Vodoun. Ils sont multiples et traversants. Renversants. Nous entrons en mystère, sans carte ni boussole, munis de nos seules intuitions, d’âme à âme. Nous sommes résolument naïfs mais rusés, fragiles mais puissants, agités mais calmes. Nous apprenons. Nous voulons lire les signes. Les nôtres, les vôtres… à l’aide des leurs. Nous voulons écouter chanter les arcanes, en composer de nouveaux. Nous voulons vous montrer du doigt.

Que ça vous touche le front. Au cœur.ʺ

Luc Arrignon, "Serpent Brousse", 2016
Rémi Hostekind, "Jeune rouquin ", 2011
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Joanna Shekroun, "Passe par là", 2017

Le “Radeau” de Géricault 1818-2018

14 novembre > 6 janvier 2018

Avec Jean-Michel Charpentier, Clarisse Griffon du Bellay, Lionel Guibout et Gérard Rancinan

En juillet 1816, au large des côtes de la Mauritanie, s’échoue la frégate Méduse. Par manque de place dans les chaloupes de sauvetage, une partie des passagers prend place sur un radeau de fortune. Possiblement abandonnés à leur triste sort par le reste de l’équipage, les naufragés du radeau dérivent pendant treize jours avant d’être sauvés par le brick l’Argus. Seuls dix hommes survivront à ce cauchemar…

Ce qui aurait pu ne rester qu’un tragique fait divers est devenu célèbre grâce à une œuvre d’art : Le Radeau de la Méduse, peint par Théodore Géricault (1791-1824), le père du Romantisme. Dès sa présentation au Salon de 1819, le tableau rencontre un vif succès et inspire de nombreux artistes.

L’influence de ce tableau dans l’histoire de l’art ne se dément pas jusqu’à nos jours. Aussi, pour rendre hommage à ce chef d’œuvre dont nous célébrons aujourd’hui le bicentenaire, la Maison des Arts d’Antony convie quatre artistes contemporains ayant abordé au cours de leur carrière cet épisode historique et le Radeau de Géricault : la sculptrice sur bois Clarisse Griffon du Bellay, les peintres Jean-Michel Charpentier et Lionel Guibout, ainsi que le photographe Gérard Rancinan. Pour des raisons propres à chacun et dans des techniques variées, ces artistes apportent une relecture originale et moderne de l’œuvre de Géricault, souvent teintée de la triste actualité de notre société.

Ressources

Gérard Rancinan, "Le radeau des illusions", 2008 © Gérard Rancinan © Adagp, Paris 2018

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée au Centre d’hébergement d’urgence des migrants de l’association Aurore.

Les participants ont réalisé des sculptures sur le thème du Radeau de la Méduse, à la manière des artistes de l’exposition. 

Rêves aborigènes & insulaires d’Australie

13 février > 31 mars 2019

Art plurimillénaire, les arts aborigènes et insulaires australiens sont la plus ancienne manifestation artistique continue de l’Homme, qui perdure de nos jours, sans cesse réactualisé. Peinture, sculpture et gravure sont partie prenante de la vie spirituelle des Aborigènes et Insulaires. La peinture se fit d’abord dans des grottes, sur le sable ou sur les corps. À partir des années 1970, les Aborigènes se mirent à peindre sur de la toile afin de faire connaître leur art et d’y coucher leurs « rêves », ces récits mythiques dont seule une petite partie ne peut être dévoilée aux non-initiés et ne cessent de séduire le public.

Grâce au concours de la galerie Arts d’Australie – Stéphane Jacob et à l’Ambassade d’Australie à Paris, nous découvrons aujourd’hui à Antony un magnifique panorama de cet art riche en couleurs et en vibrations.

Ressources

Long Jack Phillipus Tjakamarra, "Histoire d’Opossum à Nyamuranya", 1975 © Long Jack Phillipus Tjakamarra

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole aux enfants de 6 à 17 ans de l’Association Pierre-Kohlmann d’Antony. 

Les participants ont réalisé des installations, sculptures et peintures sur papier et sur tissu, à la manière des œuvres aborigènes présentées dans l’exposition.